Histoire de Chauvé

Lassen Sie sich die Geschichte der Gemeinde Chauvé erzählen...
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Chauvé viendrait du brittanique « calleva » (bois).

L'occupation humaine de Chauvé remonte à la préhistoire. Les mégalithes présents sur la commune attestent d'une occupation humaine dès le Néolithique. 
Peu de trace d'activités humaines ont pu être retrouvées, ce qui ne permet pas d'attester la présence d'habitats à cette époque dans cet espace très boisé. 

 
Au moyen-âge, vers l’an mille, une motte féodale est érigée sur les bords de la Loire afin de se protéger contre d'éventuelles attaques par le fleuve. Dans les territoires contrôlés par le seigneur du Migron, se trouve le « pago chailvache » (le pays de Chauvé). Au XIIème siècle, Chauvé, appartient aux moines de l’abbaye de Redon, portant le nom de Chialvache. Vers 1300, la paroisse de Chauvé est divisée en deux seigneuries : le Bois-Joly et la Rigaudière, démembrement de la vicomté du Migron. Le Bois-Joly remonte, dit-on, au XIIème siècle.

Durant la Révolution, Chauvé fait partie des premières communes à se révolter dans la nuit du 9 au 10 mars 1793. Les troubles de mars 1793, s’achèvent par la victoire des troupes républicaines les 22 et 23 décembre 1793. Le premier maire de Chauvé est Louis Le Meusnier des Graviers, seigneur de La Rigaudière (de 1790 à 1791).

Entre 1822 et 1905, le collège de Chauvé, école ecclésiastique et servant de petit séminaire aux enfants du Pays de Retz, a formé des hommes tels que l’historien Pitre Chevalier de Paimbœuf ou encore Henri Rousseau célèbre peintre sculpteur.

Aujourd’hui Chauvé est une commune paisible et verdoyante. 
 
un peu de patois : Sachez que « BIQUETEAUX » était le surnom utilisé en patois, il n’y a encore que quelques années par les enfants de la commune voisine, s’injuriant par-dessus le Canal de Haute Perche. Ce surnom qui doit son origine à la Révolution, signifie « têtus comme de petites biques ».

 

Blason et devise de Chauvé

Le blason de Chauvé


Il représente le blason de la Baronnerie de Retz, la juridiction du Bois-Joly, le blason du premier Maire de Chauvé, celui du prieuré de Haute Perche, le scapulaire de l’armée catholique et royale et l’Eglise endommagée de Chauvé rappelant ainsi la dernière guerre mondiale.
Écartelé : au premier, de gueules au croissant d’argent à trois mouchetures d’hermine de sable et au chef d’or ; au deuxième, au cœur croiseté de gueules ; au troisième, d’or à une perche de sinople posée en bande ; au quatrième, d’azur à l’église au clocher brisé d’or ; sur le tout, une croix haussée et amincie de sable chargée en abîme d’un sautoir d’argent.