La commune de Chaumes en retz à vu le jour le 1er janvier 2016, rapprochement entre les communes d'Arthon en Retz et de Chéméré. Son nom fait référence à la pierre de Chaume, mélange de calcaire et d'argile que l'on retrouve dans les sous-sols des deux communes.
Arthon-en-Retz Arthon est un dérivé d’Arthus, terme celtique signifiant "ours", animal divin chez les Celtes. Des silex taillés et quelques haches polies démontrent une activité humaine au mésolithique et au néolithique. A l’époque gallo-romaine une importante villa était située au niveau de l’actuel presbytère. Il subsiste encore quelques vestiges de l’aqueduc de 3 km qui y amenait l’eau de la fontaine Bonnet. Celui-ci aurait été construite grâce à Gilles de Rais, seigneur de Retz, une jolie fille d'Arthon lui aurait dit que si il ammenait jusqu'au bourg les eaux de la fontaine elle pourrait l'aimer. Il aurait fait construit l'aqueduc en une nuit. Au IX ème siècle, après la victoire d’Erispoe, le Pays de Retz devient breton. Arthon est alors le chef-lieu d’une des vingt divisions du comté nantais. Arthon apparaît en 1 100 dans le cartulaire de Redon sous le vocable Artum, puis au XIIe siècle Arcon et enfin au XIIIe Arton. Au Moyen-âge subsistent les traces d’un château-fort et d’une chapelle de la seigneurie de la Sicaudais, citée en 1119. Un des seigneurs du lieu, monsieur de Chevigné, reçoit à sa table, en 1587, le roi de Navarre, futur Henri IV. Création de la Sicaudais Au milieu du XIX ème siècle, il n’y avait que deux modestes villages : la Masure et la Janvrais. Mademoiselle Victoire du Tressay de La Sicaudais (propriétaire) dresse le plan du futur bourg, tel qu’il est constitué actuellement et finance la construction d’une église et d’un presbytère (devenu mairie en 1989). Dans cette église reposent les 20 personnes victimes de la révolution de 1793. Lors des guerres de Vendée, la commune, ralliée aux Blancs, compte près d’une centaine de victimes. Arthon devient commune d’Arthon en Retz le 9 juillet 1887 L’histoire récente de la commune a été marquée par les violents combats à la fin de Seconde Guerre Mondiale, lors de la réduction de la poche de Saint-Nazaire (août 1944 –mai 1945). A la Sicaudais, un monument rappelle les noms de ceux qui sont tombés en tentant de libérer du joug Allemand les populations bloquées dans le réduit de Saint-Nazaire.
Blason d'Arthon-en-Retz Écartelé : au premier, d'azur à un four à chaux d'argent maçonné et ouvert de sable ; au deuxième, de gueules à un aqueduc d'or, au chef d'argent à trois mouchetures d'hermine de sable ; au troisième, de gueules à l'épée posée en bande chargée d'une crosse posée en barre, le tout d'or, au chef du même chargé d'une croisette de sable ; au quatrième, d'azur à trois merlons de sel d'argent, posés 2 et 1. Commentaires : Le four à chaux est celui de La Feuillardais, et l'aqueduc est l'aqueduc romain d'Arthon. Les merlons évoquent les marais salants, l'épée et la crosse rappellent Saint Martin de Tours. Au troisième, le chef d'or chargé d'une croisette de sable évoque le blasonnement du pays de Retz : d'or à la croix de sable, rappelant l'appartenance d'Arthon-en-Retz à celui-ci. Les mouchetures d'hermine évoquent le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne. Blason conçu par le curé de la paroisse en 1946.
Blason de la Sicaudais Écartelé : au premier, de gueules à la cruche d'or, au chef d'argent à trois mouchetures d'hermine de sable ; au deuxième, d'azur à la tour clocher d'argent ; au troisième, d'azur au châtaigner aussi d'argent ; au quatrième, de gueules à la plume d'or posée en barre ; sur le tout, en bannière, d'or à la croix de sable. Commentaires : La cruche rappelle les nombreux potiers de la ville au XIXe et XXe siècles. La tour clocher représente le monument commémoratif de la Résistance (suite à la poche sud de Saint-Nazaire) en 1945. Le châtaigner évoque celui sous lequel se reposa le roi Henri IV. La plume était auparavant une palme évoquant la patronne de la paroisse, sainte Victoire. L'écusson central représente le blasonnement du pays de Retz : d'or à la croix de sable, rappelant l'appartenance de La Sicaudais à celui-ci. Les mouchetures d'hermine évoquent le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne. Blason conçu par Paul Masson.
Chéméré Son nom vient de "Camariacus" qui signifie "cour". Peuplé dans l'antiquité par les Ambilâtres (peuple Gaulois), elle est rattaché par la suite à la province d'Aquitaine. Elle bénéficiera des axes commerciaux de la route de l'étain et du sel. La paroisse de Chéméré fut créée en 1020 par Hascouet Ier, Baron de Retz. La paroisse possède deux églises, Saint Jean Baptiste réservé aux moines et Saint Martin pour les paroissiens. Situé aux abord de la forêt de Princé, la richesse du prieuré est basé les droits forestiers et un important cheptel. L'histoire de Chéméré est fortement lié au château de Princé, ancien site féodal dont seul des ruines sont visibles aujourd'hui. Lors des invasions massives de Vikings par la Loire, Bégon, qui possède une motte féodale à Bougeunais, part s'installer à Princé, le premier château voit le jour. Il est construit en bois, typique des fortications médiévales de lépoque. A la Renaissance, le château est devenu un véritable château fortifié. Il perd sa vocation militaire et devient un lieu de résidence et un pavillon de chasse appartenant aux seigneurs de Rais, dont le célèbre Gilles de Rais lié à diverses légendes dont Barbe Bleue, ou encore le menhir de la Pierre Levée. Au XVI siècle, le château connait une période italienne, influencé par l'alliance de la Baronne de Rais à Albert de Gondi, issu d'une riche famille Italienne. Au XVII, Henri de Gondi, descendant d'Albert de Gondi, imagine un parc près du château composé de 5 îles que l'on rejoignait probablement en barques via des canaux. Aujourd'hui elles sont accessibles grâce à des passerelles en bois. A l'époque le jardin n'était pas boisé, il faut donc de l'imagination pour se repérsenté ces îles telles qu'elles ont pu être à l'époque mais le lieu reste emprunt de magie et de mystère.
A la Révolution, Chéméré, situé dans la Vendée militaire, est le lieu de réprésailles républicaines. Son bourg est brûlé dans son ensemble en 1794 incluant l'église. Un monument est érigé, le "Souvenir Vendéen", dans la forêt de Princé en mémoire des 2000 âmes qui perdirent la vie lors de ses évènements et qui furent abbatus et enterrés dans les allées de la forêt. Une nouvelle église fut construite en 1805 au milieu du cimetière, elle sera rasé en 1877 et remplacé par l'église Saint Jean Baptiste.
Blason de Chéméré D'argent à la croix alésée de gueules, cantonnée de quatre rencontres de bœuf de sable